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Samuel Cinquilli Né en 1973 à Nice, Samuel a passé toute son enfance dans le village de Biot, baigné dans le verre dès son plus jeune âge. Fréquemment, il se rendait dans la Grande Verrerie de Biot pour voir travailler son oncle et son père tous les deux maîtres verriers. Ébloui par la lumière des fours et la magie du verre, il était naturel pour lui de choisir ce métier et de commencer son apprentissage en septembre 1990 dans l’entreprise familiale, créée par ses parents quelques années auparavant. Après 3 ans de travail, il se présente à l’épreuve du C.A.P. de verrier et, grâce aux conseils de son père et à son travail, il sortit premier de la session.Dés lors, il commence à chercher son style, créant des vases modernes dans des couleurs vives, inspirés par Miro, cherchant dans différentes directions comme la sculpture et d’autres techniques de travail afin de trouver sa voie. Admirateur de la nature, il décide de créer des paysages dans ses vases, idée qui donnera naissance à plus de 6 années de création de vases aux thèmes aussi divers que " Savane, Coucher de soleil, Méditerranée, Iceberg, Printemps " et bien d’autres. Mais, curieux de nature, il profite d’une invitation d’un ami québécois pour découvrir le travail du verre outre-Atlantique en 1996. Son voyage le conduira à Montréal, Trois-Rivières, New York et le très célèbre musée de Corning ou bien encore l’école d’urban glass à Brooklyn. Riche de cette nouvelle vision du verre, il lui faudra quelque temps pour mettre à profit ce voyage et commencer à créer de nouvelles pièces. En parallèle, il va travailler plus de trois longues années à la conception de méduses dans du verre. Son travail sera récompensé en 2002 par la remise d’une Méduse comme trophée pour le premier prix de musique de film au festival de l’image sous-marine à Juan-les-Pins. Intéressé depuis toujours par l’art égyptien, il profite d’un voyage touristique en 1998 pour rencontrer quelques maîtres verriers, rencontre qui sera des plus conviviales à Louxor. Puis vînt pour lui le temps de préparer la relève de son père au sein de l’entreprise. Là, commence un travail de fond, où doivent cohabiter création, apprentissage des formes et finition des pièces créées par son père. Période importante car au-delà du travail transmis, s’opère un bilan sur le travail depuis les 13 années passées, et crée une dynamique pour l’avenir. Riche de ce savoir artistique et technique, de nouvelles idées vont se mettre en place aux niveaux de la création, de l’échange entre artistes ainsi que sur le plan commercial. Ces dernières pièces sont pour lui un tournant important car il approche enfin l’instant où ces idées d’expression à travers le verre, et ces réalisations se rejoignent. En effet pour Samuel, le verre étant une matière si chaude au travail et si froide après, qu’il a toujours voulu faire passer au travers de ces œuvres, de l’émotion, langage pour lui universel qui dépasse la barrière des langues - émotion d’un instant tel un coucher de soleil ou un élément tel que l’eau (voir sculpture goutte d’eau). Toujours à la recherche de nouveaux moyens pour atteindre ce but, les dernières techniques de décorations utilisées lui permettent de franchir un cap dans cette quête de communication entre humains. Le succès de ces derniers vases ne s’est pas fait attendre et, des collectionneurs d’Allemagne, de Hollande ou de France, ainsi que des galeries au Luxembourg, à Paris ou bien à Londres ont acheté ces premières pièces. _______________________________________ Expositions :
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